Les flux de CO2 du sol en forêt boréale paludifiée lors de la remise en production après cprs et mise en andains en forêt boréale et de la végétalisation de résidus miniers

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Tremblay, Dave (2019). Les flux de CO2 du sol en forêt boréale paludifiée lors de la remise en production après cprs et mise en andains en forêt boréale et de la végétalisation de résidus miniers. (Mémoire de maîtrise). Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Repéré dans Depositum à https://depositum.uqat.ca/id/eprint/859

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Résumé

Le CO2 est un gaz à effet de serre et réduire ses émissions est une façon de combattre les changements climatiques. Les basses-terres de l’Abitibi et de la baie James sont une région où le manque de connaissances concernant l’impact de l’aménagement forestier sur les émissions de CO2 du sol est reconnu. Le but de cette étude est de combler ce manque. Au cours de deux saisons de croissance, nous avons observé l’effet de la CPRS, suivie ou non de scarifiage ou de hersage, du déblaiement hivernal et de la mise en andains de la couche superficielle du sol et de la végétalisation d’un parc à résidus miniers sur les émissions de CO2 du sol et les avons comparées à un témoin en forêt non-perturbée. Nous avons mesuré les flux de CO2 (μmol m-2 s-1) sur différents substrats en CPRS, à trois positions relatives à l’andain (sommet, pente, base) au site du déblaiement hivernal et sur des parcelles, végétalisées ou non, de tourbe au site minier, ainsi que sur la mousse en forêt non-perturbée. De plus, la température du sol et l’humidité de l’air furent mesurées pour servir de variables explicatives des émissions de CO2. Ces émissions de CO2 sont modulées principalement par la température et l’humidité. L’hypothèse générale était que les émissions de CO2 allaient être modulées par le niveau de perturbation du milieu par leur impact sur la température et l’humidité. Relativement au témoin en forêt non-perturbée, les émissions de CO2 furent plus basses partout sauf en CPRS suivie de hersage (0,57 μmol m-2 s-1), en andains (3,18 au sommet et 3,78 μmol m-2 s-1 dans la pente) et dans les sites non-végétalisés dans la portion acide du parc à résidus miniers (1,05 μmol m-2 s-1). Cinq ans après leur application, tous les traitements en CPRS émettent moins de CO2 que le témoin (0,52 μmol m-2 s-1), sauf pour la CPRS suivie de hersage. Les andains émettent beaucoup (jusqu’à plus de 9 fois) plus de CO2 à leur sommet (3,18 μmol m-2 s-1) et dans leurs pentes (3,78 μmol m-2 s-1) qu’à la base (0,41 μmol m-2 s-1), où le sol est déblayé, même 3 ans après que le traitement eut été effectué. L’importation de tourbe sur résidus miniers n’augmente pas les émissions de CO2 sur les résidus, ce qui pointe vers une séquestration minérale de carbone par les résidus. En conclusion, l’impact des préparations de terrain étudiées suivant une CPRS en forêt boréale sur le bilan de carbone est faible mais non-nul, lorsque comparé au témoin en forêt non-perturbée. Toutefois, la mise en andain suite à un déblaiement hivernal crée de fortes émissions de CO2 provenant des andains. Ces émissions pourraient être réduites si la tourbe est exportée sur des résidus miniers à proximité à des fins de végétalisation mais de plus amples études sur cette approche doivent être menées pour établir un bilan plus complet des émissions de carbone qui seraient encourues par un tel processus.

Type de document: Thèse ou mémoires (Mémoire de maîtrise)
Directeur de mémoire/thèse: Fenton, Nicole
Codirecteurs de mémoire/thèse: Guittonny, Marie et Paré, David
Mots-clés libres: aménagement forestier, carbone, sylviculture, végétalisation, séquestration
Divisions: Agriculture > Maîtrise sur mesure
Date de dépôt: 18 déc. 2019 13:37
Dernière modification: 18 déc. 2019 13:37
URI: https://depositum.uqat.ca/id/eprint/859

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