Galipeau, Christine (1994). Effets de la proximité des sources de graines et des lits de germination sur la régénération de l'épinette blanche et du sapin baumier observées 70 ans après feu. (Mémoire de maîtrise). Université du Québec à Montréal. Repéré dans Depositum à https://depositum.uqat.ca/id/eprint/454
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Résumé
Cette étude vise à décrire la stratégie de recolonisation de l'épinette blanche et du sapin baumier dans une forêt dévastée par un feu intense, en 1923. La régénération est évaluée en tenant compte de la distance d'une source de graines et des caractéristiques écologiques du site. Le plan d'échantillonnage a été effectué sur cinq transects couvrant le peuplement en régénération. Ces transects débutaient d'une zone préservée ou à la marge de la forêt intacte et se dirigeaient vers l'intérieur perturbé par le feu, tout en discriminant deux types de dépôt de surface. Les mesures démographiques des deux espèces ont été effectuées par dendrochronologie sur au moins dix individus à l'intérieur de quadrats. La superficie et la distance des quatrats ont été établies en fonction du changement dans la structure et la composition du peuplement. La distribution d'âge a révélé une faible régénération du sapin baumier durant les trente premières années de la succession, puis un recrutement abondant et croissant. La recolonisation de l'épinette blanche est caractérisée par deux vagues successives, dont un premier pic d'établissement durant la phase initiale et un second pic, moins abondant, durant la progression de la succession. La distance par rapport à la zone préservée - déterminant la disponibilité de graines - ainsi que le dépôt de surface - déterminant la réceptivité de lit de germination - se sont avérés les facteurs ayant le plus de pouvoir de prédiction sur la densité de la recolonisation de ces deux conifères. L'épinette blanche semble bénéficier d'une capacité de recolonisation plus rapide que celle du sapin baumier, en réenvahissant le site ouvert grâce à des individus isolés sur une grande distance dès le stade initial de la succession. Le sapin baumier, par contre, réenvahit le site par des fronts qui avancent, les individus plus groupés. Plus lent à recoloniser la forêt, le sapin baumier démontre une meilleure capacité de recolonisation à long terme dans une forêt établie. Dans une perspective de prédiction sur la régénération naturelle des forêts après un feu, les résultats de cette étude démontrent l'importance de la distribution spatiale des sources de graines et de la qualité des lits de germination sur le patron de recolonisation. Donc, seul un modèle comportant ces deux variables pourra adéquatement prédire le type et la rapidité de la succession forestière après un feu
Type de document: | Thèse ou mémoires (Mémoire de maîtrise) |
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Directeur de mémoire/thèse: | Bergeron, Yves |
Informations complémentaires: | Comprend un résumé en français |
Mots-clés libres: | toponord recolonisation regeneration forestiere sapin baumier epinette blanche feu |
Divisions: | Sciences appliquées > Maîtrise en biologie |
Date de dépôt: | 10 janv. 2013 14:52 |
Dernière modification: | 10 janv. 2013 14:52 |
URI: | https://depositum.uqat.ca/id/eprint/454 |
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