Les actions posées par les préposées aux bénéficiaires en centre hospitalier de soins de longue durée concernant l’agressivité et l’errance chez les résidents ayant un diagnostic de démence en Abitibi-Témiscamingue

Labbé, Karine (2022). Les actions posées par les préposées aux bénéficiaires en centre hospitalier de soins de longue durée concernant l’agressivité et l’errance chez les résidents ayant un diagnostic de démence en Abitibi-Témiscamingue. (Mémoire de maîtrise). Université du Québec à Montréal. Repéré dans Depositum à https://depositum.uqat.ca/id/eprint/1343

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Résumé

Ce mémoire s’intéresse au savoir-faire des préposés aux bénéficiaires (PAB), qui ont une certaine expérience avec les résidents atteints de démence en contexte d’errance et d’agressivité dans les Centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) en Abitibi-Témiscamingue. La littérature scientifique indique que les conditions de travail des PAB dans des CHSLD sont très difficiles, voire souffrantes. Objectifs : Cette recherche compte trois objectifs principaux : 1 -) identifier les perceptions des préposés aux bénéficiaires à l’égard de leurs activités concrètes en CHSLD en Abitibi-Témiscamingue ; 2-) comprendre l’organisation du travail des préposés aux bénéficiaires en CHSLD en Abitibi-Témiscamingue ; 3-) décrire les comportements d’errance et d’agressivité manifestés par les résidents des CHSLD en Abitibi-Témiscamingue ainsi que les savoir-faire que les préposés aux bénéficiaires y développent. Méthode : Recherche qualitative auprès de huit préposés aux bénéficiaires travaillant ou ayant travaillé en CHSLD en Abitibi-Témiscamingue, dont la majorité était des femmes, qui ont partagé leurs expériences lors d’entrevues individuelles semi-dirigées. Ces derniers devaient avoir travaillé avec des résidents qui éprouvaient des symptômes de démence, principalement comme l’errance et l’agressivité. Résultats : Les principaux résultats de cette recherche sont sans contredit qu’il y a une souffrance particulière qui est vécue au sein des CHSLD, autant chez les PAB que chez les résidents. Cette souffrance est causée par plusieurs éléments tels que : les conditions de travail des PAB, la culture du silence, l’absence de travail social, la sécurité au travail, l’administration indifférente qui n’accepte pas ses responsabilités, l’hygiène et la salubrité, les conditions de vie des résidents, le nombre insuffisant de PAB et l’aspect financier qui touche les CHSLD. En ce qui concerne les perceptions qu’ils ont de leur travail, ils assument faire du sale travail. Ils perçoivent aussi l’errance et surtout l’agressivité comme étant des comportements de résistance chez les résidents et ces comportements seraient aussi des moyens de communiquer leurs insatisfactions ou leur inconfort. Conclusion : Le manque de temps est l’une des conditions de travail qui apporte le plus de conséquences au niveau de la souffrance des PAB. Nous avons décrit et analysé les témoignages des PAB selon leurs deux principales perceptions : leur interprétation de leur travail et leur vision des résidents.

Type de document:	Thèse ou mémoires (Mémoire de maîtrise)
Directeur de mémoire/thèse:	Motoi, Ina
Codirecteurs de mémoire/thèse:	L'Heureux, Sylvie
Informations complémentaires:	Institution en extension : Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Mots-clés libres:	préposés aux bénéficiaires, souffrance, résidents, errance, agressivité, savoir-faire, centre d’hébergement de soins de longue durée
Divisions:	Travail social > Maîtrise en travail social
Date de dépôt:	07 avr. 2022 13:21
Dernière modification:	07 avr. 2022 13:21
URI:	https://depositum.uqat.ca/id/eprint/1343

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