Réponse hydrique des arbres boréaux à une sècheresse de courte durée

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Thivierge-Lampron, Jeanny (2024). Réponse hydrique des arbres boréaux à une sècheresse de courte durée. (Mémoire de maîtrise). Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Repéré dans Depositum à https://depositum.uqat.ca/id/eprint/1546

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Résumé

La résistance des arbres aux changements climatiques est encore peu comprise en forêt boréale. C’est le cas pour leur réponse aux augmentations en nombre et en intensité des sécheresses estivales. À l’été 2021, un nouveau dispositif expérimental utilisant des dendromètres à pointe a été mis en place dans la région Nord-ouest du Québec, en Abitibi-Témiscamingue. Ce dispositif comprend 50 arbres sur deux dépôts de surface contrastés et typiques de la région, soit l’argile et le sable. L’objectif était d’y étudier la réponse des arbres boréaux (Pinus banksiana, Picea mariana et Populus tremuloides) aux variations environnementales. En août 2021, une sécheresse entre 17 et 24 jours a touché les sites d’étude, permettant de suivre les relations hydriques des arbres études au cours de cette période de faible disponibilité en eau dans le sol. Cette étude a permis d’évaluer les différences qui existent entre les espèces et intra-espèces dans leur capacité à réguler leur contenu en eau au cours d’une sécheresse intense de plusieurs jours. Plus spécifiquement, nous voulions tester si une espèce comme le pin gris connue pour avoir un contrôle stomatique élevé en période de sécheresse montrerait aussi un contenu en eau plus conservateur dans le tronc. À l’inverse, une espèce avec un contrôle stomatique moins élevé (c-à-dire le peuplier-faux-tremble) montrerait une plus grande perte de son contenu en eau durant la sécheresse. Les résultats ont montré un déficit hydrique important pour toutes les espèces durant la sécheresse de courte durée. Le pin gris a subi une diminution marquée de l’amplitude journalière du déficit hydrique durant la sécheresse confirmant une réponse stomatique élevée, mais a montré une difficulté à se réhydrater la nuit. Pour le peuplier, la variation du contenu en eau du tronc était faible, pouvant être expliqué par une efficacité marquée de sa réhydratation. Pour les deux espèces de conifères, le déficit hydrique était plus important sur argile que sur sable durant la majeure partie de la sécheresse, mais plus grand sur sable lorsque l’eau relative disponible dans le sol est très près de 0% après près de trois semaines sans pluie. Ceci peut indiquer une capacité d’acclimatation des arbres à la sècheresse sur sites xériques au moins jusqu’au dépassement de seuils critiques. Ces résultats contribuent à améliorer la compréhension sur la résistance des arbres aux changements climatiques en forêt boréale.

Type de document: Thèse ou mémoires (Mémoire de maîtrise)
Directeur de mémoire/thèse: Genneratti, Fabio
Codirecteurs de mémoire/thèse: Montoro Girona, Miguel et Pappas, Christoforos
Mots-clés libres: Changement climatique, Dendromètre, Forêt boréale, Relations hydriques, Sécheresse
Divisions: Forêts > Maîtrise en écologie
Date de dépôt: 14 mars 2024 14:53
Dernière modification: 14 mars 2024 14:53
URI: https://depositum.uqat.ca/id/eprint/1546

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