Jemai, Marwa (2022). Étude du potentiel de diverses techniques de caractérisation pour la délimitation des zones de contamination dans le bois traité. (Mémoire de maîtrise). Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Repéré dans Depositum à https://depositum.uqat.ca/id/eprint/1607
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Résumé
Le bois est l’un des matériaux de construction les plus utilisés au monde. Cela revient à ses caractéristiques physiques et mécaniques importantes, à la facilité de sa mise en oeuvre et à son coût relativement faible. Cependant, sa durabilité limite son potentiel d’utilisation dans différentes applications à cause de sa dégradation rapide. En effet, le bois est un matériau biosourcé susceptible à la dégradation sous l’effet de plusieurs facteurs. Il peut être détérioré une fois exposer à des agents pathogènes comme les bactéries, les moisissures et les insectes ou à cause des facteurs climatiques (humidité, chaleur, feu, etc.). Afin de contrer ce problème et protéger le bois, l’industrie a eu recours à l’utilisation des produits chimiques de préservation. Ces produits ralentissent la dégradation du bois, mais ils présentent un danger pour l’environnement et la santé de l’être humain. Ainsi, le but principal de ce projet de recherche est de caractériser le bois contaminé par la créosote, le pentachlorophénol (PCP) et l’arséniate de cuivre chromaté (ACC) en se basant sur la couleur, la densité, la composition chimique de la surface et la réponse à une onde acoustique issue d’un tomographe. Cette caractérisation vise l’identification de la zone du bois contaminé afin de trouver des lignes directrices simples pour distinguer entre le bois sain et le bois contaminé. Cette distinction permettra à l’industrie d’utiliser les parties saines du bois ainsi que d’éliminer les parties contaminées dans une perspective de valoriser les parties saines du bois et ainsi minimiser les pertes de matière première et diminuer la quantité de bois rejeté dans les sites d’enfouissement. Les résultats trouvés montrent que les différentes techniques utilisées ont permet effectivement de caractériser le bois contaminé ainsi de délimiter sa contamination. Pour les bûches de bois traité par l’ACC une épaisseur de contamination de 8,5 cm a été trouvée par le bai de toutes les méthodes de caractérisation utilisée. En ce qui concerne les bûches traitées par la créosote et le pentachlorophénol, il s’avère que la distribution des agents de préservation dans ces bûches et non uniforme et aucune méthode n’a pas permis de délimiter leur contamination. C’est pour cela les bûches traitées par la créosote et le pentachlorophénol sont complètement contaminés.
Type de document: | Thèse ou mémoires (Mémoire de maîtrise) |
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Directeur de mémoire/thèse: | Koubaa, Ahmed |
Codirecteurs de mémoire/thèse: | Bradai, Chedly |
Mots-clés libres: | Bois contaminé, préservation du bois, ACC, PCP, créosote, tomographie acoustique, densité, couleur, spectroscopie infrarouge à transformée de Fourrier |
Divisions: | Génie > Maîtrise en ingénierie |
Date de dépôt: | 04 nov. 2024 14:13 |
Dernière modification: | 04 nov. 2024 14:13 |
URI: | https://depositum.uqat.ca/id/eprint/1607 |
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